Table des Matières
CHAPITRE UN: Introduction
1.0.0 La conceptualisation du travail 1
1.1.0 Le rapport entre la langue et la traduction 1
1.2.0 Le rapport entre la traduction et la
mondialisation 2
1.3.0 Le but du travail 6
1.4.0 Justification du sujet 7
1.5.0 Les hypothèses du travail 7
1.6.0 Conclusion partielle 8
CHAPITRE DEUX: Réflexions Théoriques
2.0.0 Définition des termes 10
2.1.0 Aperçu historique de la traduction 18
2.2.0 Fidélité en traduction 21
vi
2.3.0 Aperçu historique de la mondialisation 23
2.4.0 Aspects de la mondialisation 27
CHAPITRE TROIS: Méthodologie de la traduction
3.0.0 Les types de traduction 35
3.1.0 Les éléments de la traduction 39
3.2.0 Principes de la traduction 41
3.3.0 Les problèmes de la traduction sur le
processus de la mondialisation 57
CHAPITRE QUATRE: Le rôle de la traduction vis- à -
vis la Mondialisation.
4.0.0 La traduction automatique vis-à-vis la
Mondialisation 70
4.1.0 Apport de la mondialisation à l’humanité 73
4.2.0 Apport de la traduction à la mondialisation 75
CHAPITRE CINQ : Conclusion
5.0.0 Les Implications de la Recherche 84
5.1.0 Recommandation 84
5.2.0 Suggestion 85
RÉFLEXIONS THÉORIQUES
Ce chapitre démontre l’action du
langage, de lalangue et de la traduction sur le processus de
lamondialisation. Nous avons besoin des explications des termes très
importants. Ces concepts comprennent le processus, le langage et la
langue, la traduction et la mondialisation.
Nous allons discuter l’aperçu historique
de la traduction et de la mondialisation, la fidélité en traduction et
les aspects de la mondialisation.
2.0.0 Définition des Termes
2.0.1 Le Processus
Selon Oxford Advanced Learners, «
Process is a series of things that are done in order to achieve a
particular result (1159). Le processus, c’est une série d’activités qui
aboutit à la réalisation d’un résultat (notre traduction).
Dans ce contexte, nous allons voir le rôle de la traduction, du langage et de la langue dans le processus de la mondialisation.
2.0.2 Distinction entre le langage et la langue
Le langage distingue entre les humains et les animaux. C’est la manière de s’exprimer propre à un l’ensemble de l’humanité.
Le langage est le but de la
communication, l’information et l’éducation parmi les êtres humains. II
est au centre de toutes les activités humaines dans le monde.
La langue est l’ensemble de signes
linguistiques et de règles de combinaison de ces signes entre eux, qui
constitue l’instrument de communication d’une communauté donnée. Par
exemples, la langue française, la langue anglaise etc.
Une langue distingue une personne de
l’autre. Par exemple, la crédibilité dans certaines professions est
jugée par la capacité de l’individu de s’exprimer bien dans une langue
donnée, c’est-à-dire, de bien communiquer ses idées et ses pensées.
Cependant, le monde est multilingue qui
provoque l’intelligibilité mutuelle parmi les différentes communautés du
monde. C’est-à-dire, évoquant la notion d’un monde uni, d’un monde
formant un village planétaire et d’un monde sans frontière.
2.0.3 La Traduction
Jusqu’ici, la traduction est restée une
activité essentiellement humaine. Le but de la traduction est d’établir
une équivalence entre le texte de la langue source et celui de la langue
d’arrivée. Il y a beaucoup de définitions de la traduction. Pour Nida,
La traduction consiste à produire dans
la langue d’arrivée l’équivalence naturelle la plus proche du message de
la langue de départ d’abord quant à la signification, puis quant au
style (30).
Dans cette définition, Nida parle de
l’équivalence de sens et de style. Catford definit la traduction comme…
«The replacement of textual material in one language (SL) by equivalent
textual material in another (TL) (20). «Le remplacement du matériel
textuel dans une langue (LD) par le matériel textuel équivalent à
l’autre (LA) (Notre
traduction). Catford et Newmark sont du même avis.
Newmark voit la traduction comme ‘…
rending the meaning of a text into another language in the way that the
author intended the text (7). ‘…rendre le sens du texte de la langue à
l’autre selon l’intention de l’auteur.
Théoriquement, Thriveni dit,
‘‘Translation is not simply a matter of seeking other words with similar
meaning but of finding appropriate ways of saying things in another
language (1)’’
Notre traduction,
[La traduction n’est pas simplement une
affaire de chercher les autres mots avec le même sens mais le chercher
des façons appropriées de dire des choses dans l’autre langue].
Autrement dit, la traduction n’est pas seulement, pour
quelqu’un à chercher des mots d’une langue à l’autre mais chercher de l’équivalent d’abord quant au sens puis quant au style.
Pour Jacques Flamand, la traduction est; rendre
le message du texte de départ avec exactitude (fidélité à l’auteur) en
une langue d’arrivée correcte, authentique et adaptée au sujet de la
destination (fidélité au destinataire) (50).
La traduction est le processus de rendre le texte de départ avec la langue d’arrivée.
Chez George Mounin, la traduction est «
le passage d’un monde culturel à l’autre » (61). Dans le même point de
vue de George Mounin, Malinowski voit la traduction comme l’unification
du contexte culturel. Autrement dit, la traduction transfert les
cultures d’un peuple. Par exemple la traduction de Things Fall Apart d’Achebe en français Le monde s’effondre démontre les cultures des
Igbo au Nigéria.
Si l’on prend en considération tous les
facteurs évoqués dans les définitions qui précédent, on pourrait dire
que la traduction est la communication de la signification d’une langue
et le moyen d’un equivalent dans la langue d’arrivée sans modification
ou changement du vouloir-dire de l’auteur.
2.0.4 La Mondialisation
La mondialisation s’est imposée comme
phenomena planétaire. Elle existe plusieurs définitions de la
mondialisation. Ici, nous avons fait une explication générale de la
mondialisation.
Les termes : globalisation et
mondialisation et les sens qui leur sont attribués en fonction de point
de vue et du courant de pensée des énonciateurs. Pour Laurent,
spécialiste du géographique, la mondialisation est, « le processus
historique d’extension du système capitaliste à l’ensemble de l’espace
géographique mondiale.»
Pour lui, la distinction entre ces deux termes est propre à la langue française.
Le terme globalization (anglophone) couvre largement le même épart que la différence sémantique francophone.
Dans le monde francophone, différentes personnes donneront different sens aux termes sur la dimension économique, culturelle
et politique.
Selon l’encyclopédie Wikipèdia, le terme
mondialisation désigne l’expansion et l’harmonisation des liens
d’interdépendance entre les nations, les activités humaines, et les
systèmes politiques à l’échelle du monde.
Ce phénomène touche les personnes dans
tous les domaines de la vie humaine. La mondialisation évoque les
transferts et les échanges internationaux de biens, de main-d’oeuvre et
de connaissances. Selon la meme source, la mondialisation est les
changements par la diffusion mondiale des informations sous forme
numérique. C’est- à-dire sur l’internet,
Selon l’encyclopédie wikipèdia, la
Mondialisation désigne un processus, des activités humaines et des structures politiques voient leur dépendance mutuelle et
leurs échanges matériels autant qu’immatériels.
Si l’on prend en considération toutes
les definitions qui précédent, on pourrait dire que la mondialisation
c’est le développement, l’échange des activités humaines et
l’interdépendance du monde.
2.1.0 Aperçu Historique de la Traduction
Le mot traduction dérive du latin « translatio », qui
lui-même vient de «trans» et ‘fero’, ainsi que signifie
« porter » à « travers ».
Le temps actuel d’origine de la
traduction n’est pas précis. Selon une école de pensée, la traduction
commence depuis la théorie du langage : Babel cette théorie explique
comment le Seigneur met le désordre dans le langage des hommes à la tour
de Babel dans la
Bible. Il y avait beaucoup de langues. Cette tour s’appelle
« La tour de Babel » (la Bible, Genèse 11 :19)
L’autre école de pensée croit que la
traduction commence depuis la renaissance. Pendant la renaissance, les
moines travaillent dur. Ils traduisent des documents du grec et du latin
aux langues anglaise et française. Les premiers travaux sur la
traduction ont été exécutés par les Arabes avant les travaux
scientifiques et philosophiques des Grecs (Encyclopédie 258). Depuis ce
temps, la traduction aide à développer le monde.
Généralement, on croit que la traduction
est aussi vieille que la littérature écrite. On peut dire que la
traduction est la plus importante des activitésn interlinguistiques et
interculturelles au Nigéria depuis cent trente ans (Edebiri 1).
Au Nigeria, la traduction a commencé
pendant les activités des missionnaires, pendant la colonisation au
Nigéria, la traduction a facilité leurs travaux. Les langues indigènes
leur posent beaucoup de problems parce que les langues manquent
l’orthographe établie
(Encyclopédie 258). Alors, les missionnaires procèdent à établir l’orthographe pour les langues locales et à traduire
la Bible dans ces langues. À part la
traduction de la Bible en langues nigérianes, quelques missionnaires de
catholique traduisent certains aspects de la literature traditionnelle
des langues nigérianes en anglais.
Au
Nigéria, la traduction commence par
rendre la Bible de l’anglais en langues indigènes alors que la
traduction littéraire comme dans la direction opposée de la langue
indigène en la langue anglaise (Okoli 28).
Toutes les activités de la traduction
ont l’une ou plusieurs objectifs précis et l’objectif principal de la
traduction sert comme un véhicule de la communication interculturelle
parmi les peuples du monde.
Dans le passé les activités de la
traduction ont développé grâce à l’échange international, à
l’augmentation de la migration, à la mondialisation, à la reconnaissance
des minorités linguistiques, à l’expansion des mass médias et à la
technologie. Pour ces raisons, le traducteur joue un rôle important
comme l’émetteur bilingue de plusieurs langues et l’interculturel d’une
langue à l’autre.
2.2.0 Fidélité en traduction
La fidélité est la mesure dans laquelle
une traduction rend fidèlement le sens du texte source, sans distorsion.
Les critères pour juger la fidélité d’une traduction varient en
fonction du sujet, du type et de l’usage du texte, de ses qualités
littéraires de son
contexte social ou historique, etc.
L’idée de fidélité a été depuis
longtemps considérée sous forme de débats parmi les traducteurs. Il y a
beaucoup de controverses parmi les traducteurs. Mais, beaucoup de gens
posent la question. À qui (l’auteur ou le destinataire) ou à quoi (le
message ou le style) doit –on rester fidèle ?
Parmi les théoriciens du sujet, les
débats sont entre la fidélité absolue au texte original et
l’intraduisibilité pure et simple. Selon Ajunwa, il y a les écoles de
pensée qui disent que traduire n’est pas possible et qu’aucune
traduction n’est absolument fidèle(14). L’autre école de pensée dit que
la traduction était un majeur thème d’une conférence internationale sur
la traduction, en 1959, à
Bad Godesberg Allemagne (Ajunwa 14).
Dans sa présentation, George Mounin considère une fidélité absolue au
texte de départ. Autrement dit, le traducteur doit rester fidele à
l’auteur, au message et au style
(Ajunwa 14).
En 1968, E. Cary, soutient la même vue de Mounin,
il suggère que les éléments d’une bonne traduction, y compris fidélité exactitude et équivalence.
Newmark dit que la traduction ne peut
pas être absolument fidèle. Pour lui, « Each exercise involves some kind
of loss of meaning due to a number of factors »
(7). [Chaque exercice consiste en quelques sortes de perte de sens en raison d’un nombre de facteurs].
Parlant de la fidélité en traduction,
Jacques Flamand (1983) n’accepte pas les opinions entières. Pour lui, la
fidélité absolue n’est pas possible, particulièrement en traduction
littéraire. Autrement dit, il y a toujours une mesure de trahison en
toutes les traductions.
Encore une fois, Eugéne Nida (1983) affirme que
« No communication, whether
intralingual, interlingual, or intersemiotic, can occur without some
loss of information (63). [Aucune communication, soit intralinguale,
interlingual, soit intersémiotique, ne peut se présenter sans quelques
pertes d’information].
Eugène Nida veut dire qu’ aucune
traduction n’est parfaite, mais que toute traduction est susceptible à
la perfection. De la même manière, une traduction doit être fidèle au
texte original, d’abord au message et puis au style.